résidence Jean Chatelus à la Cité internationale des arts
La Fondation Antoine de Galbert et la Cité internationale des arts annoncent le lauréat de la première édition du programme de résidences créé en hommage au collectionneur Jean Chatelus (1939-2021).
La Fondation Antoine de Galbert et la Cité internationale des arts se sont associées pour co-construire un programme de résidences inédit.
La Fondation Antoine de Galbert a hérité de l’exceptionnelle collection de Jean Chatelus : plus de 400 oeuvres d’art contemporain, premier et populaire, réunis par le collectionneur pendant une cinquantaine d’années avec une grande liberté de regard. Cet ensemble étonnant a été donné par la Fondation au Centre Pompidou qui l’exposera du 26 mars au 30 juin 2025.
Pour compléter cet hommage, un artiste invité – sélectionné conjointement par la Fondation Antoine de Galbert et la Cité internationale des arts et dont le travail résonne avec l’esprit de la collection Jean Chatelus, bénéficiera chaque année, pour une durée d’un an, d’un accompagnement sur mesure, d’un atelier-logement de 65 m² sur le site du Marais de la Cité internationale des arts, d’une bourse de vie de 2000 euros par mois et d’une aide à la production.
L’artiste invité pour la première édition est l’argentin Diego Bianchi qui arrive en résidence le 6 novembre 2024.
Diego Bianchi est né en 1969 à Buenos Aires, en Argentine. Il est représenté par la galerie Jocelyn Woff à Paris.
L’œuvre de Diego Bianchi se compose de matériaux visuellement transgressifs, rassemblant des objets mis au rebut tels que des chaises, des tuyaux, des appareils électroniques ou des moulages de parties du corps.
Sa pratique comprend des sculptures, des installations, de l’art vidéo, des photographies et des éléments de performance, qui examinent les normes esthétiques ainsi que des sujets sociopolitiques. L’artiste se concentre sur les traces formelles et le plus souvent chaotiques du consumérisme, en particulier les retombées des dommages économiques néolibéraux. L’un des thèmes dominants du travail de Bianchi est l’utilisation du corps humain comme élément artistique et constructif. Il propose une apothéose des situations quotidiennes, comme le déraillement de l’excès humain et l’ordre anarchique qu’il produit. Entre autres bourses et prix, il a reçu le Concurso de artes Visuales – Fondo national de las Artes Premio Azcuy, Museum de Arte Moderno en 2019. Parmi ses expositions récentes, citons Syntactic Tactic, Centro de Arte Dos de Mayo, Madrid, Espagne, 2022 ; Bienal de Performance 2021 (B.P.21), Museo Nacional de Bellas Artes (MNBA), Buenos Aires, Argentine, 2021 ; Sauvetage Sauvage, Galerie Jocelyn Wolff, Romainville, France, 2020 ; The Stomach and the Port, 11e Biennale de Liverpool, Liverpool, Royaume-Uni, 2020 ; BIENALSUR Córdoba, Argentine, 2019.
Diego Bianchi avait participé à l’exposition My Buenos Aires à La maison rouge en 2015.